L’Afrique de l’Ouest fait face à une urbanisation rapide, ce qui entraîne une augmentation considérable des émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des transports.
Dans de nombreuses villes comme Lagos, Accra et Abidjan, les embouteillages sont devenus monnaie courante et participent largement à la dégradation de la qualité de l’air. Le covoiturage apparaît alors comme une solution innovante et durable pour réduire l’empreinte carbone dans ces zones à forte densité.
- Réduction du nombre de véhicules sur les routes
En encourageant plusieurs passagers à partager un seul véhicule pour des trajets similaires, le covoiturage permet de réduire le nombre total de voitures en circulation. Moins de véhicules sur les routes signifie une baisse directe des émissions de gaz à effet de serre, car chaque véhicule en moins contribue à une diminution des émissions de CO2, l’un des principaux responsables du réchauffement climatique.
- Optimisation de la consommation de carburant
Avec le covoiturage, la consommation de carburant par passager diminue considérablement. Au lieu de plusieurs véhicules effectuant le même trajet, un seul véhicule transporte plusieurs personnes, ce qui réduit la quantité de carburant utilisée par passager. Cela se traduit par une consommation d’énergie plus efficiente, en particulier dans les zones où les prix du carburant sont élevés ou où l’accès à celui-ci est limité. - Moins de pollution atmosphérique
Les embouteillages constants dans les grandes villes africaines contribuent à l’augmentation des niveaux de dioxyde d’azote (NO2) et de particules fines (PM), qui sont nocifs pour la santé humaine. Le covoiturage contribue à réduire la pollution atmosphérique en diminuant la circulation automobile et, par conséquent, les émissions toxiques dans l’air. La réduction des véhicules en circulation permet d’améliorer la qualité de l’air, bénéfique pour les citoyens et l’environnement.
- Exemples de villes utilisant le covoiturage pour lutter contre le réchauffement climatique
Certaines villes africaines commencent à voir le covoiturage comme une alternative efficace pour lutter contre le changement climatique. Des initiatives locales comme Shuttlers à Lagos ou Yassir en Algérie proposent des solutions qui permettent aux utilisateurs de partager des trajets urbains, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. À plus grande échelle, les gouvernements peuvent soutenir ces efforts en intégrant le covoiturage dans leurs stratégies de mobilité urbaine durable.
Conclusion
En réduisant le nombre de véhicules sur les routes et en optimisant l’utilisation des ressources énergétiques, le covoiturage présente une solution efficace pour atténuer l’impact du transport sur le climat en Afrique de l’Ouest. En plus de ses avantages économiques, il est une véritable réponse aux enjeux environnementaux auxquels les villes africaines sont confrontées